En attendant Godot
Explications sur la création de cette toile.
La première photo est issue de la série « Naissance abstractive / figuration narrative 2021 » comme toutes les peintures reprises dans la série « Revisitons nos classiques 2024 ».
Acrylique sur toile, 80x80 cm, février 2021.
Dans la deuxième photo on voit apparaître la notion du temps avec cette horloge. En bas à gauche on devine Estragon et Vladimir jouant de la guitare. Sur la droite le trait de l’échelle a été prononcé par rapport à la version précédente. Le thème de la pièce et les principaux acteurs sont là.
Il y a un oiseau qui tient un poisson dans son bec. Nous sommes dans le théâtre de l’absurde et cela se rapproche de mes inspirations en peinture.
Sur la troisième photo un arbre à surgit. C’est celui que Giacometti avait pensé pour le seul décor de cette pièce.
Aux trois coups de lever de rideau, l’arbre était nu. Il est apparu quelques feuilles à la fin de la représentation.
Un animal non identifiable se tient en haut à droite à la fenêtre.
Sur cette photo, des citrons et des feuilles sont visibles.
Le poisson est rouge. Il y a les prémices du rideau du théâtre. Un violoniste tête contre terre apparaît en bas à droite. L’horloge marque toujours la même heure, et pourtant la peinture évolue.
Ci- dessous le rideau du théâtre est posé. Il n’est pas sans rappeler la tenture de la Dame à la licorne.
Ici nous sommes au spectacle. Estragon et Vladimir sont bien présents. Comme nous, ils attendent la venue de Godot.
L’oiseau sur la ligne centrale verticale de la toile affirme sa position. Sa patte bien ancrée sur un sol rose.
Le pianiste à la lune joue quelques notes de musique pour accompagner la violoniste japonaise. Un ballon rose en forme de question passe dans le ciel.
Cette peinture traduit des sentiments d’espoir, d’inquiétude, de doute, d’absurdité dans un monde qui aspire à la poésie, au bonheur et à la joie.
La peinture se termine après une si longue attente. Un enfant annonce Godot ne viendra pas ce soir, mais qu’il sera sans doute là le lendemain. C’est un hommage au « non théâtre » de Samuel Beckett.