Hommage à Juliette Mey vu par Pierre-Jean Brassac
"Nous passons énormément de temps à chercher la lumière.
Et soudain, une personne trouve les mots pour parler de notre travail."
- Mengall HR -
Il n’est pas si fréquent de pouvoir apprécier l’œuvre d’un artiste peintre qui se préoccupe intensément d’un autre art qu’il ne pratique pas lui-même : en l’occurrence la musique.
Avec sa Dame à la licorne, la démarche de Mengall HR remonte au postulat synesthésique défendu notamment au 20e siècle par le philosophe Étienne Souriau et aussi au travail du peintre, dessinateur et lithographe August von Briesen (1935-2003) qui a cherché toute sa vie à traduire les perceptions auditives en visions puis en images. Il a produit des dessins et peinture en noir et blanc, changeant en réalité visuelle une symphonie et le Requiem de Mozart. La synesthésie trouve une illustration dans le poème Correspondances de Charles Baudelaire, quand il écrit que « Comme de longs échos qui de loin se confondent […] Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. »
L’hommage pictural que rend Mengall HR à une jeune mezzo-soprano du nom de Juliette Mey, devient un univers coloré parsemé de symboles, d’oiseaux qui revisitent la Dame à la Licorne.
L’hommage pictural que rend Mengall HR à une jeune mezzo-soprano du nom de Juliette Mey, devient un univers coloré parsemé de symboles, d’oiseaux qui revisitent la Dame à la Licorne.
Pierre-Jean Brassac, auteur, traducteur