Le poisson qui marche

Le poisson qui marche vers la musique classique se découvre des jambes.

Est-ce un signe d’évolution ?

Ou alors est ce une volonté de s’ouvrir à l’inconnu ?

L’oiseau en haut à gauche en voit son vol tout retourné.

Il y a l’homme qui marche de Giacometti.

Dans « hommage à Juliette Mey » je fais déjà un clin d’œil à Giacometti. En bas, à droite du triptyque, figure l’homme qui marche  et l’homme figé arrêté au feu rouge.   

Pour ma part, je suis comme un poisson rouge qui sort de son bassin. Le feu est au vert.

La création c’est aussi se mettre en danger. La peinture est un cadeau, une opportunité intrinsèque de s’ouvrir sur l’extérieur.

Je nage tel un apnéiste auprès de cette échelle familière qui me conduit sur des voies inexplorées.

C’est la série « Revisitons nos classiques ».