L'échelle - Elément 1
Atelier Mengall HR
Une façon de comprendre ma peinture.
Certaines personnes me posent la question, c’est quoi cette échelle ?
La dame à la licorne - Le toucher
Effectivement cette échelle apparaît sur mes toiles depuis un moment. Et bien avant de travailler sur « La Dame à la Licorne ».
La première apparition de l’échelle est visible dans « En Transit » le 28/04/2021
La première apparition de l’échelle est visible dans « En Transit » le 28/04/2021
24x32 cm Acrylique sur papier, collage.
Collection privée, Toulon, France
Une échelle c’est un peu fait pour monter même si on se pose beaucoup de questions pour savoir comment en redescendre. Mais nous l’utilisons pour gravir un obstacle, un quelque chose qui peut se traduire par un sommet. Pourquoi ? Tout dépend de la personne qui l’empreinte.
Par curiosité, par nécessité, par obligation, pour voir…
Quand on est tombé tout au fond et que les appuis nous manquent pour pousser sur ses jambes pour retrouver le souffle perdu, l’échelle à porter de mains est salutaire. Je l’enfourche bien volontiers et je me laisse rêver à la création.
Pour ma part vous allez me demandez, c’est juste pour marquer le fait que l’art me fait monter. J’éprouve le besoin de me dépasser. La peur du vide ne me touche plus. Je pose mes pieds sur les barreaux et les manques de matières ne me posent aucuns soucis.
Dans les tentures de « La Dame à la Licorne » il y a ses colonnes qui pointent vers le ciel, le divin.
Dans mon monde de « il n’y a pas de prince charmant, le moyen-âge est révolu » j’ai tenu à envisager le ciel.
Alors j’ai demandé à la lune de me prêter une échelle.
Il est parfois un peu fou de se retrouver à poursuivre ce chemin vertical.
Sage, pas sage… Raison, déraison…
Le fou est l’échelle du sage.
Quand je monte je grandis, tout y ait plus petit.
Plus je gravis, plus je vois les fourmis, les détails…
A la cime, quand l’échelle ne me porte plus je peux voir le bonheur.
Le bonheur de me perdre dans la peinture, la sculpture, la littérature, les fissures, la luxure, les ruptures, la nature, les murmures de la vie et encore un peu plus loin.
En fait l’échelle est un pied fondamental de la construction de ma peinture.
Je sais d’où je pars et je vais vers le meilleur.
Mengall HR - 28 Avril 2022
Par curiosité, par nécessité, par obligation, pour voir…
Quand on est tombé tout au fond et que les appuis nous manquent pour pousser sur ses jambes pour retrouver le souffle perdu, l’échelle à porter de mains est salutaire. Je l’enfourche bien volontiers et je me laisse rêver à la création.
Pour ma part vous allez me demandez, c’est juste pour marquer le fait que l’art me fait monter. J’éprouve le besoin de me dépasser. La peur du vide ne me touche plus. Je pose mes pieds sur les barreaux et les manques de matières ne me posent aucuns soucis.
Dans les tentures de « La Dame à la Licorne » il y a ses colonnes qui pointent vers le ciel, le divin.
Dans mon monde de « il n’y a pas de prince charmant, le moyen-âge est révolu » j’ai tenu à envisager le ciel.
Alors j’ai demandé à la lune de me prêter une échelle.
Il est parfois un peu fou de se retrouver à poursuivre ce chemin vertical.
Sage, pas sage… Raison, déraison…
Le fou est l’échelle du sage.
Quand je monte je grandis, tout y ait plus petit.
Plus je gravis, plus je vois les fourmis, les détails…
A la cime, quand l’échelle ne me porte plus je peux voir le bonheur.
Le bonheur de me perdre dans la peinture, la sculpture, la littérature, les fissures, la luxure, les ruptures, la nature, les murmures de la vie et encore un peu plus loin.
En fait l’échelle est un pied fondamental de la construction de ma peinture.
Je sais d’où je pars et je vais vers le meilleur.
Mengall HR - 28 Avril 2022